L'ANSM est au coeur de la problématique puisque ses 2 missions principales sont
Voici le compte-rendu d'une réunion ayant entre autre comme ordre du jour un avis les risques associés aux produits contenant du cannabidiol/CBD. A noter que cet avis a été demandé suite à l'introduction sur le marché français de cigarettes electronques à base de CBD (kannavape en clair)
Notre opinion est que le comité se montre trop prudent. Le fait que la substence ait un effet psychoactif est évident et simplement la preuve qu'on parle d'une plante qui agit sur le mental. Se pose-t-on la question de l'effet psychoactif du chocolat ?
Le rôle de l'organisme est de garantir la sécurité des produits de santé or les études de non toxicité foisonnent et la plante est connue et utilisée depuis des milliers d'années à des fin thérapeutiques. Que les mécanismes mis en oeuvre soient parfois inconnus n'en retire pas son efficacité.
Il est probable que des pressions s'exercent de la part du lobby pharmaceutique car les enjeux financiers sont importants en france lorsqu'on parle d'anxiolytique ou d'anti-dépresseur. Il est de notoriété publique que la france est une championne à ce sujet.
La conclusion indique qu'il faut plus d'études pour trancher et probablement classifier le CBD en tant que médicament.
Si la production d'un médicament remboursé par la sécurité sociale est une bonne chose, un remède aussi simple et naturel qu'un extrait complet de plante ne doit pas se voir réglementer de façon trop stricte : Il serait contre-productif de voir apparaitre une loi interdisant les compléments alimentaires par example, car celà favoriserait une prise en otage du produit par l'industrie pharmaceutique qui le vendrait à prix d'or.
A ce titre, il pourrait être judicieux d'introduire des seuils de concentration en CBD à partir duquel il est considéré comme un médicament.